Les femmes victimes de violence conjugale sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH
Selon une nouvelle 茅tude dirig茅e par une 茅quipe de recherche de l鈥橴niversit茅 不良研究所, les femmes qui ont r茅cemment 茅t茅 victimes de violence conjugale sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH. Dans certaines r茅gions, comme en Afrique subsaharienne, les femmes font face 脿 une 茅pid茅mie combin茅e de violence conjugale et de VIH.
芦 脌 l鈥櫭ヽhelle mondiale, plus d鈥檜ne femme sur quatre sera victime de violence conjugale au cours de sa vie 禄, explique Mathieu Maheu-Giroux, professeur 脿 l鈥橴niversit茅 不良研究所 et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en mod茅lisation de la sant茅 des populations.
芦 L鈥橝frique subsaharienne est l鈥檜ne des r茅gions dans le monde o霉 la fr茅quence de la violence conjugale et des infections au VIH est la plus 茅lev茅e. Nous voulions examiner l鈥檈ffet que la violence conjugale avait eu sur les r茅centes infections au VIH et sur l鈥檃cc猫s des femmes aux soins destin茅s aux personnes atteintes du VIH dans cette r茅gion 禄, dit-il.
尝鈥櫭﹖耻诲别 publi茅e dans r茅v猫le qu鈥檌l existe un important recoupement entre la violence faite aux femmes et les 茅pid茅mies de VIH dans certains des pays les plus touch茅s. Parmi les femmes vivant avec le VIH, celles qui sont victimes de violence conjugale sont 9 % moins susceptibles d鈥檃voir une charge virale ind茅tectable, l鈥櫭﹖ape ultime du traitement du VIH.
L鈥櫭﹍imination de la violence sexuelle et fond茅e sur le genre, un imp茅ratif
芦 Lors de l鈥檃ssembl茅e g茅n茅rale des Nations Unies de 2021, 脿 laquelle le gouvernement du Canada avait assist茅, les 脡tats membres ont adopt茅 la D茅claration politique sur le VIH et le SIDA qui fixe de nouveaux objectifs mondiaux ambitieux pour 2025. L鈥檜n d鈥檈ux est l鈥櫭﹍imination de toutes les formes de violence sexuelle et fond茅e sur le genre, dont la violence conjugale qui est un facteur cl茅 de l鈥櫭﹑id茅mie de VIH. Pour atteindre cet objectif, il est essentiel que nous comprenions mieux les liens qui existent entre la violence conjugale et le VIH 禄, affirme le professeur Maheu-Giroux.
L鈥櫭﹒uipe de recherche a d茅couvert que le fait d鈥檃voir subi de la violence conjugale physique ou sexuelle pendant la derni猫re ann茅e 茅tait associ茅 脿 une infection r茅cente au VIH et une suppression de la charge virale moins fr茅quente. Selon l鈥櫭﹒uipe, la violence conjugale pourrait nuire 脿 la pr茅vention de l鈥檌nfection au VIH chez les femmes, ainsi qu鈥櫭� l鈥檃cc猫s de ces derni猫res aux soins et 脿 la continuit茅 du traitement pour les femmes vivant avec le virus.
芦 Comme la violence conjugale est tr猫s pr茅sente dans le monde, y compris au Canada, il est urgent que nous endiguions la violence conjugale et le VIH, deux menaces pour la sant茅 et le bien-锚tre des femmes qui se renforcent mutuellement 禄, affirme Salome Kuchukhidze, doctorante en 茅pid茅miologie et auteure principale de l鈥檃rticle.
尝鈥櫭﹖耻诲别
L鈥檃rticle 芦 禄, par Salome Kuchukhidze, Dimitra Panagiotoglou, Marie-Claude Boily, Souleymane Diabat茅, Jeffrey Eaton, Francisco Mbofana, Lynnmarie Sardinha, Leah Schrubbe, Heidi St枚ckl, Rhoda Wanyenze et Mathieu Maheu-Giroux, a 茅t茅 publi茅 dans The Lancet HIV.
L鈥橴niversit茅 不良研究所
Fond茅e en 1821, 脿 Montr茅al, au Qu茅bec, l鈥橴niversit茅 不良研究所 figure au premier rang des universit茅s canadiennes offrant des programmes de m茅decine et de doctorat et se classe parmi les meilleures universit茅s au Canada et dans le monde. Institution d鈥檈nseignement sup茅rieur de renomm茅e mondiale, l鈥橴niversit茅 不良研究所 exerce ses activit茅s de recherche dans trois campus, 11 facult茅s et 13 茅coles professionnelles; elle compte 300 programmes d鈥櫭﹖udes et au-del脿 de 39 000 茅tudiants, dont plus de 10 400 aux cycles sup茅rieurs. Elle accueille des 茅tudiants originaires de plus de 150 pays, ses 12 000 茅tudiants internationaux repr茅sentant 30 % de sa population 茅tudiante. Au-del脿 de la moiti茅 des 茅tudiants de l鈥橴niversit茅 不良研究所 ont une langue maternelle autre que l鈥檃nglais, et environ 20 % sont francophones.
