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Quand Bolduc s’acoquine avec Oscar Peterson

Published: 10 April 2017

(Revue du nouveau disque de Rémi Bolduc,Ìýdu 8 avril,ÌýÌýLe Devoir,ÌýSerge Truffaut)Ìý

Ce «Swingin’ avec Oscar» distille en huit pièces du pur bonheurÌý Ìý

Il y a 9762 mensualités de cela, Georges Brassens se confessa en ces termesÌý:Ìý«ÌýMourir pour des idées, l’idée est excellente. Moi, j’ai failli mourir d’en avoir jamais eu.Ìý» Tu parles qu’il en a eu des idées, pourtantÌý! Et même des «ÌýjazzéesÌý». À preuve, sesÌýTrompettes de la renomméeÌýet autresÌýMauvaise réputationÌýou cet enregistrement avec le saxophoniste Eddie Lockjaw Davis et le trompettiste de la renommée en personne, soit messire Harry Sweets Edison. Bon.

Tout ça pour quoiÌý? Pour avancer ceciÌý: une fois encore, le saxophoniste, compositeur, arrangeur et professeur Rémi Bolduc a eu une grande idée. Après avoir décliné les chefs-d’oeuvre de Dave Brubeck et de son alter ego Paul Desmond, après avoir disserté avec le saxophoniste perfectionniste Jerry Bergonzi, après avoir échangé avec maître Kenny Werner au piano, voilà que Bolduc nous revient avec un disque unique. En quoiÌý? Il a consacré tout un album aux compositions du «Ìýplus meilleur pianiste au mondeÌý», soit évidemment Oscar Peterson. Cela ne s’était jamais fait. Ìý

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