La vague végé: vers un retour du pois jaune?
Au début du XXe siècle, alors que la soupe aux pois faisait partie intégrante du menu des Québécois, on le cultivait beaucoup ici, raconte David Wees, chargé de cours et agronome à l'Université ²»Á¼Ñо¿Ëù. L'intérêt s'est ensuite perdu dans les années 70. « La source de protéine a été remplacée par une autre source de protéine : la production animale », ajoute M. Chalifour. Résultat : les producteurs se sont mis à cultiver de plus en plus de maïs servant à  préparer la moulée des animaux.
Ainsi, actuellement, on retrouve très peu de pois secs dans les champs, affirme-t-on du côté des Producteurs de grains du Québec. C'est en Saskatchewan qu'il se cultive en plus grande quantité, avec près de deux millions de tonnes par année, souligne M. Wees. Or, le Québec pourrait profiter des besoins grandissants des entreprises qui façonnent des galettes végétales et se lancer dans la production de pois jaunes.