Le 11 mai, une journée de formation interactive en soins obstétricaux s’est tenue au Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg (CSAIS), fruit d’une collaboration entre l’Université ²»Á¼Ñо¿Ëù, l’Université d’Ottawa et CAE Santé.
Dans le cadre de ce projet pilote, des médecins résidents des programmes d’anesthésiologie et d’´Ç²ú²õ³Ùé³Ù°ù¾±±ç³Ü±ð et ²µ²â²Ô鳦´Ç±ô´Ç²µ¾±±ð de l’Université ²»Á¼Ñо¿Ëù ont fait équipe avec des infirmières et des membres du corps professoral pour mettre en pratique leurs habiletés cliniques, de communication et de collaboration dans deuxÌýscénarios de simulation distincts.
Les exercices de simulation médicale visent à recréer un contexte et des conditions réalistes qui permettent aux apprenants de s’exercer dans un environnement sécuritaire et contrôlé. Après chaque scénario, les membres de l’équipe se réunissent pour faire un retour sur l’exercice et recevoir des commentaires sur leur travail. Les résidents s’exercent à prendre en charge des cas essentiels, en plus de pratiquer des scénarios moins courants qu’ils n’ont peut-être pas rencontrés durant leur résidence.
Après avoir observé une formation par simulation en ´Ç²ú²õ³Ùé³Ù°ù¾±±ç³Ü±ð durant une visite auÌýCentre de compétences et de simulation de l’Université d’OttawaÌý(CCSuO), le DrÌýLuis Monton, professeur adjoint au Département d’´Ç²ú²õ³Ùé³Ù°ù¾±±ç³Ü±ð et de ²µ²â²Ô鳦´Ç±ô´Ç²µ¾±±ð de l’Université ²»Á¼Ñо¿Ëù, a eu l’idée d’implanter ce même programme à ²»Á¼Ñо¿Ëù. «ÌýJ’ai observé une nouvelle façon d’apprendre, d’enseigner et de communiquer avec les résidents et les étudiants, et je voulais faire partie de ce mouvementÌý», explique le DrÌýMonton. Il s’est adressé au DrÌýRajesh Aggarwal, directeur du CSAIS, et au DrÌýGlenn Posner, directeur médical du Programme de simulation de la sécurité des patients à l’Hôpital d’Ottawa, pour démarrer le projet.
DrÌýPosner et son collègue le DrÌýAdam Garber étaient heureux de collaborer avec ²»Á¼Ñо¿Ëù pour partager leur expertise et leurs scénarios de formation. «ÌýC’est une collaboration très naturelle, qui représente une très belle occasion. Nous cherchons toujours à nous associer à d’autres centres de simulation pour des projets d’enseignement et de recherche, et nous sommes très proches de ²»Á¼Ñо¿ËùÌý», ajoute le DrÌýPosner, qui a fait ses études de médecine à ²»Á¼Ñо¿Ëù.
Le DrÌýJuan Sevilla, formateur clinique pour CAE Santé, était sur place pour l’exercice de simulation avec le mannequin simulateur d’accouchementÌýLucina, que CAE avait généreusement prêté au CSAIS pour la journée. Dans la salle de contrôle en compagnie des professeurs et techniciens, Juan observait le scénario et modulait les réactions et signes physiologiques maternels et fÅ“taux du mannequin de façon réaliste pour maximiser l’apprentissage.
La DreÌýMilena Garofalo, résidente senior en ´Ç²ú²õ³Ùé³Ù°ù¾±±ç³Ü±ð et ²µ²â²Ô鳦´Ç±ô´Ç²µ¾±±ð à ²»Á¼Ñо¿Ëù, a également contribué à ce projet de simulation. «ÌýJ’ai constaté le besoin d’intégrer la simulation dans notre programme de résidence pour améliorer la formationÌý», indique la DreÌýGarofalo, qui fait actuellement des études de maîtrise en recherche sur la simulation avec le DrÌýAggarwal au CSAIS. «ÌýCet exercice fait partie d’un projet pilote dont le programme espère poursuivre le développement en offrant des scénarios de simulation similaires cet automne.Ìý»
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour le DrÌýHaitham Baghlaf, un résident mcgillois de troisième année qui a participé à la journée de formation. «ÌýJ’estimais important de faire des simulations hors de l’hôpital, dans un contexte qui nous permet de faire des erreurs et d’en tirer des leçons. Il y a des aspects de la communication qui ne s’enseignent jamais aussi efficacement – même avec des heures de discussion – que dans un contexte comme aujourd’hui. J’espère que nous aurons l’occasion de faire souvent d’autres exercices de simulation.Ìý»
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