Genevieve Mylocopos a toujours su qu’elle voulait être médecin. « Ça vous semblera sans doute banal, mais je savais déjà ce que je voulais faire quand j’étais toute petite », raconte la pétillante étudiante de troisième année en médecine. À l’école secondaire, Genevieve participait à diverses activités parascolaires et bénévoles, notamment à titre d’ambassadrice jeunesse pour Vision mondiale Québec et comme bénévole Chez Doris, un refuge pour femmes à Montréal. Avec le temps, elle a compris que tout indiquait qu’elle était faite pour la médecine.
Genevieve est arrivĂ©e Ă la FacultĂ© de mĂ©decine et des sciences de la santĂ© de ˛»ÁĽŃĐľżËů après avoir obtenu un baccalaurĂ©at ès sciences en biochimie (mĂ©dicale) de l’UniversitĂ© de la Colombie-Britannique et une maĂ®trise ès sciences en santĂ© mondiale (fardeau de la maladie, dĂ©fis et changements) de l’UniversitĂ© McMaster. ˛»ÁĽŃĐľżËů Ă©tait le choix qui s’imposait pour la suite : « J’ai grandi Ă MontrĂ©al et j’ai toujours rĂŞvĂ© d’y Ă©tudier. »
Genevieve est bilingue, et la possibilitĂ© d’exercer la mĂ©decine dans les deux langues, auprès d’une population vaste et diversifiĂ©e, fait partie selon elle des attraits de ˛»ÁĽŃĐľżËů. Elle aime Ă©galement l’organisation du programme; elle note que le cours Transition vers l’externat l’a vraiment aidĂ©e Ă se prĂ©parer aux stages de l’externat, qu’elle a commencĂ©s en aoĂ»t.
Tournée vers l’avenir
Genevieve est à la fois réfléchie et passionnée lorsqu’elle parle de ses domaines d’intérêts, qui comprennent la santé mondiale, l’éducation médicale et l’amélioration de la qualité.
« J’ai récemment terminé un stage à option en amélioration de la qualité et en sécurité des patients à l’Hôpital de Montréal pour enfants, explique-t-elle. Dans le cadre de ce stage, je devais réaliser un projet de recherche sur le rôle que jouent les étudiants et étudiantes en médecine dans les simulations multidisciplinaires en pédiatrie. Je continue d’ailleurs d’y travailler aujourd’hui, c’est un projet personnel. Je crois que je pourrais tirer profit de ma maîtrise en santé mondiale et perfectionner mes compétences en amélioration de la qualité et sécurité des patients pour apporter une contribution importante et durable dans ma communauté. »
Genevieve s’intéresse aujourd’hui à la médecine d’urgence, mais elle garde un esprit ouvert. « Je profite pleinement de l’expérience en externat, et je porte attention aux aspects qui me plaisent le plus dans chacun des stages. Ça m’aidera à faire mon choix. Qui sait, peut-être qu’un des stages à venir me fera découvrir des intérêts inattendus! »
Entretenir les relations durant la pandémie
La pandémie avait déjà pris son emprise lorsque Genevieve a entamé ses études en médecine. Elle s’est rapidement habituée à utiliser Teams et Zoom pour son apprentissage mais, privée du contact humain avec ses camarades de classe, elle ne savait pas comment rester active et connectée. C’est la campagne provinciale de vaccination contre la COVID-19 qui lui a donné la réponse.
« J’étais parmi les premières personnes à me porter volontaire pour administrer les vaccins. J’ai travaillé au Palais des congrès, au circuit Gilles Villeneuve et au CHSLD de Saint-Henri », se souvient Genevieve. Cette expérience a dépassé ses attentes. « J’ai appris beaucoup de techniques cliniques! Et puis c’était inspirant de rencontrer les gens, d’écouter leurs histoires, d’y voir toutes ces preuves de résilience. J’ai aussi rencontré beaucoup d’étudiants et étudiantes en médecine et j’ai noué de belles amitiés. C’était valorisant de savoir que notre travail contribuait à nous sortir de la crise. »
Dans la communauté
Genevieve préfère garder un emploi du temps chargé et s’intéresse toujours au monde qui l’entoure; même avec son horaire universitaire bien rempli, elle accumule les activités pour maintenir son lien avec sa communauté.
Durant sa première annĂ©e Ă ˛»ÁĽŃĐľżËů, Genevieve a obtenu la certification interprofessionnelle en santĂ© mondiale Ă l’issue d’un cours sans crĂ©dit de 10 semaines donnĂ© par l’École de santĂ© des populations et de santĂ© mondiale afin d’enrichir l’éducation en santĂ© mondiale.
Elle fait par ailleurs partie de plusieurs clubs, participe à des activités de mentorat et de défense des intérêts et travaille comme assistante de recherche au Centre d’épidémiologie clinique de l’Institut Lady Davis. Après avoir occupé ce poste à temps plein durant l’été 2021, Genevieve continue d’y travailler encore aujourd’hui, à titre bénévole, afin de poursuivre ses travaux de recherche sur les interventions de prévention du vapotage chez les enfants et les jeunes.
En tant que vice-présidente aux ressources communautaires à Helping Hands, un club de l’Association des étudiants et étudiantes en médecine (MSS), Genevieve participe à la création de partenariats communautaires et à l’organisation d’activités éducatives sur les obstacles que doivent surmonter différentes populations, en particulier les femmes. Un projet de préparation de trousses d’hygiène féminine à l’aide de dons et leur distribution dans les refuges pour femmes de Montréal fait partie des initiatives en cours.
En outre, avec un groupe d’amis, Genevieve a récemment lancé SenseAware, une autre initiative reliée à la MSS. SenseAware vise à défendre les intérêts des personnes ayant des déficiences sensorielles et à organiser des activités de sensibilisation qui aideront les professionnels de la santé à mieux répondre à leurs besoins.
Mais ce n’est pas tout! Genevieve est aussi coleader de groupe Osler (MĂ©decin apprenti) et mentor pour le Programme de jumelage Ambassadors for Comprehensive Education (ACE), deux initiatives visant Ă soutenir les Ă©tudiants et Ă©tudiantes tout au long de leurs Ă©tudes de premier cycle en mĂ©decine. Cet automne, elle a rejoint le groupe de travail sur les stratĂ©gies en accessibilitĂ©, qui contribue Ă l’amĂ©lioration de l’accessibilitĂ© des campus de ˛»ÁĽŃĐľżËů pour les membres du corps Ă©tudiant, du corps enseignant et du personnel.
Que ce soit dans le cadre de ses Ă©tudes ou de son bĂ©nĂ©volat, Genevieve valorise la collaboration avec une variĂ©tĂ© de professionnels dans l’atteinte d’objectifs communs. Elle croit que cette attitude cadre bien avec le travail en santĂ© mondiale. « Je suis souvent appelĂ©e Ă travailler avec des personnes d’horizons divers. On pourrait mĂŞme dire que l’inclusivitĂ©, la diversitĂ© et la collaboration sont des idĂ©es fixes! Je suis curieuse de dĂ©couvrir oĂą tout ça me mènera.Â
eme” of where I am: inclusiveness, diverse voices, working together. I can’t wait to see where it all takes me.”