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Le Centre de recherche Douglas se joint au Neuro dans la science ouverte

Le Centre de recherche Douglas se joint au Neuro dans la science ouverte
±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 29 March 2022

Une stratégie en cinq points permettra de maximiser les retombées de la recherche et de maintenir un rôle d’impulsion en matière de recherche et de traitement en santé mentale.

Aujourd’hui, le Centre de recherche Douglas (CRD) constitue un partenariat avec l’Institut de science ouverte Tanenbaum (ISOT) au Neuro pour partager les données de recherche en adoptant d’un ensemble de principes de la science ouverte à l’échelle de l’établissement.

Grâce à ce partenariat, le CRD s’engage à publier ses résultats de recherche et à faciliter l’utilisation des données pour générer des retombées sur l’éducation, la santé et la société tout en limitant la protection restrictive de la propriété intellectuelle sur les résultats de recherche, afin d’accélérer le rythme des découvertes médicales.

Inspiré par la démarche du Neuro en faveur de la science ouverte de 2016, il s’agit du deuxième partenariat ISOT de ce type, le premier ayant été conclu avec l’Hotchkiss Brain Institute de l’Université de Calgary en 2021. Ces partenariats cadrent tout à fait dans la mission de l’ISOT qui consiste à faire avancer la cause de la science ouverte partout au Canada. Pour mener à bien cette mission, l’ISOT fournit une orientation et des fonds destinés à soutenir les organisations intéressées, deux éléments essentiels dans la décision du CDR d’adopter la science ouverte.

Un effort de collaboration

Le CRD n’en est pas à son premier projet en science ouverte. Sa plateforme de microscopie moléculaire et cellulaire (MCMP) a été la deuxième au Canada à adopter OMERO, un logiciel permettant de partager librement les images par microscopie. La Banque de cerveaux Douglas – Bell Canada est en train d’harmoniser ses pratiques sur celles du référentiel de biospécimens cellulaires, d’imagerie et de génétique (C-BIG), la plateforme de partage ouvert du Neuro.

En 2019, le CRD a constitué une équipe interne de science ouverte. Un an plus tard, l’ISOT lui a accordé un financement de 100 000 dollars pour mettre au point un ensemble de principes institutionnels pour la science ouverte. Le Douglas s’est maintenant engagé dans une politique de science ouverte structurée selon visant à diffuser largement les résultats de la recherche, à maximiser leurs retombées sociétales et à donner un pouvoir d’agir aux participants de la recherche et aux utilisateurs des services.

En tant que centre de recherche en santé mentale, le CRD fait œuvre de précurseur en science ouverte dans un domaine sensible où la vie privée des patients doit être préservée. La maladie mentale crée en effet des vulnérabilités émotionnelles, sociales et cognitives uniques. Les politiques de science ouverte doivent donc bénéficier aux chercheurs, mais aussi respecter les besoins des patients et des participants à la recherche. Le franchissement de ces difficultés permettra de créer un modèle pour d’autres établissements de santé mentale lors de l’adoption des pratiques de science ouverte.

« En tant que premier organisme canadien de recherche en santé mentale qui adopte la science ouverte à l’échelle de l’établissement, nous ouvrons la voie dans notre domaine » fait remarquer le Dr Gustavo Turecki, directeur scientifique du CRD et directeur du département de psychiatrie de l’Université ²»Á¼Ñо¿Ëù. « De nombreux programmes de recherche au Douglas se fondent sur les principes de la science ouverte, depuis le partage intensif d’échantillons de tissus cérébraux jusqu’aux transferts des connaissances de grande portée. Nous voulons ainsi démontrer que la science ouverte en santé mentale est non seulement applicable, mais surtout qu’elle débouche sur des avancées scientifiques rigoureuses et rapides dans un environnement de recherche intégré à la pratique clinique. »

« En santé mentale, l’intégration de la science ouverte dans la recherche soulève certainement des problèmes, le plus évident étant la protection de la vie privée des participants à la recherche et des utilisateurs de services », déclare la professeure Sylvia Villeneuve, chercheuse au CRD et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en détection précoce de la maladie d’Alzheimer. « Le premier ensemble de données PRÉVENIR-MA mis à disposition sur la Plateforme canadienne de neuroscience ouverte a été pour nous une source d’enseignements. On peut maintenant consulter une cohorte longitudinale de participants atteints de la maladie d’Alzheimer avant l’apparition des symptômes sur l’interface unifiée. Pour ce faire, nous sommes parvenus à un juste équilibre entre la mise en place de mesures de protection adéquates et la plus grande diffusion possible. Les participants souhaitent vivement prendre part à des études de science ouverte ».

« Je suis ravi de voir le CRD se joindre à l’équipe de la science ouverte », déclare le Dr Guy Rouleau, directeur du Neuro et cofondateur de l’ISOT. « C’est fascinant de voir le mouvement gagner tout le Canada, un établissement après l’autre. De plus en plus de scientifiques et d’administrateurs prennent conscience de la valeur de la science ouverte, et j’incite le plus grand nombre d’entre eux à franchir le pas. L’ISOT est là pour leur apporter toutes les formes d’aide possibles. »

Le NeuroÌý²»Á¼Ñо¿Ëù

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Le Neuro (L'Institut-Hôpital neurologiqueÌýde Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de ²»Á¼Ñо¿Ëù, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé ²»Á¼Ñо¿Ëù. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

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